Vous pouvez lire ce texte sur un fond sombre ou clair : Basculer le mode foncé/clair

Calendrier maya et année 2012

Les anciens Mayas étaient des observateurs du ciel accomplis. Grâce à leurs connaissances en astronomie et en mathématiques, ils ont développé l'un des systèmes de calendrier les plus précis de l'histoire de l'humanité. Afin de dater chronologiquement les événements historiques, les Mayas ont inventé le calendrier du compte long. La date dans le compte long représente le temps écoulé depuis la date de la création, c'est-à-dire depuis le début de l'ère maya en 3114 avant Jésus-Christ. La date est écrite avec cinq chiffres, par exemple : 6.3.10.9.0. Cela signifie que depuis la date de début est passée : 6 baktuns, 3 katuns, 10 tuns, 9 uinals et 0 kin.

Chaque baktun compte 144 000 jours (environ 394 ans).
Chaque katun dure 7 200 jours (environ 20 ans).
Chaque tun dure 360 jours (environ 1 an).
Chaque uinal est de 20 jours
Chaque kin représente simplement 1 jour

Par conséquent, la date 6.3.10.9.0 nous indique que le nombre d'années suivant s'est écoulé depuis le début de l'ère : 6 x 394 ans + 3 x 20 ans + 10 ans + 9 x 20 jours + 0 jour. Cette date signifie donc qu'environ 2435 ans se sont écoulés après l'année 3114 avant J.-C., soit l'année 679 avant J.-C..

L'ère maya précédente s'est terminée à la date 13.0.0.0.0 en 3114 avant J.-C., et depuis lors, le calendrier du Compte Long a été compté à partir de zéro. La prochaine occurrence de la date 13.0.0.0.0 est tombée le 21 décembre 2012, et ce jour a été considéré comme la fin du cycle de 5125 ans. Le nombre 13 joue un rôle important et pas entièrement connu dans les systèmes de calendrier mésoaméricains. Les membres des mouvements New Age croyaient qu'une transformation spirituelle positive des habitants de la Terre commencerait ce jour-là. D'autres suggéraient que la fin du monde aurait alors lieu.

Les chercheurs en culture et en astronomie mayas s'accordent à dire que 2012 n'avait aucune signification particulière pour ce peuple. Le solstice d'hiver, ce jour-là, n'a pas non plus joué un rôle important dans la religion et la culture mayas. Dans les prédictions des Mayas, des Aztèques et d'autres peuples méso-américains, il n'est fait mention d'aucun événement soudain ou important qui se produirait en 2012. Les Mayas modernes ne considéraient pas non plus cette date comme significative. Tout le battage médiatique sur la fin du monde en 2012 n'était donc guère justifié.

De plus, la pierre du soleil aztèque, qui a été souvent montrée à cette occasion, a été mal présentée. Cette pierre n'a rien à voir avec le calendrier du Compte Long, mais elle présente le mythe des Cinq Soleils, c'est-à-dire l'histoire du monde selon les Aztèques. Elle parle des cycles du monde et des catastrophes naturelles, mais ne fait en aucun cas référence à 2012. Quel était donc le but de tout ce battage médiatique ? Après avoir lu cette étude, vous connaîtrez la réponse à cette question.

Calendriers Haab et Tzolk'in

Les Mayas utilisaient en parallèle trois systèmes de datation différents : le calendrier du Compte Long, le Haab (calendrier civil) et le Tzolk'in (calendrier divin). Les Mayas enregistraient toutes les dates en utilisant ces trois calendriers, par exemple, de cette façon :
6.3.10.9.0, 2 Ajaw, 3 Keh (calendrier long, Tzolk'in, Haab).

Parmi ces calendriers, seul le Haab a une référence directe à la durée de l'année. Le Haab était le calendrier civil des Mayas. Il se composait de 18 mois de 20 jours chacun, suivis de 5 jours supplémentaires appelés Uayeb. Cela donne une longueur d'année de 365 jours. Bien que le calendrier Haab ne compte que 365 jours, les Mayas savaient que l'année était en fait plus longue d'une fraction de jour. Le calendrier Haab a probablement été utilisé pour la première fois aux alentours de 550 avant Jésus-Christ.

Le calendrier sacré des Mayas s'appelait le Tzolk'in. La date Tzolk'in est une combinaison d'un mois de 20 jours nommés et d'une semaine de 13 jours numérotés. Le produit de 13 fois 20 est égal à 260, donc le Tzolk'in donne 260 jours uniques. Le calendrier de 260 jours est considéré comme le plus ancien et le plus important des systèmes de calendrier. L'objectif initial d'un tel calendrier, qui n'a aucune relation évidente avec un quelconque cycle astronomique ou géophysique, n'est pas connu avec précision. Le cycle de 260 jours était utilisé par la plupart des cultures de l'Amérique centrale précolombienne - y compris celles qui ont précédé les Mayas. Le Tzolk'in a probablement été inventé au début du premier millénaire avant Jésus-Christ par les Zapotèques ou les Olmèques. Les Aztèques et les Toltèques ont adopté les mécanismes du calendrier maya sans les modifier, mais ont changé les noms des jours de la semaine et des mois. Ce système de calendrier était caractéristique des peuples méso-américains et n'était pas utilisé dans d'autres régions.

La ronde des calendriers

Les anciens Mayas étaient fascinés par les cycles du temps. Ils combinaient les 260 jours de Tzolk'in et les 365 jours de Haab en un cycle synchronisé appelé la ronde du calendrier. Le plus petit nombre pouvant être divisé par 260 et 365 est 18 980. La ronde du calendrier durait donc 18 980 jours, soit près de 52 ans. Si aujourd'hui, par exemple, nous sommes le "4 Ahau, 8 Cumhu", le prochain jour tombant le "4 Ahau, 8 Cumhu" sera près de 52 ans plus tard. La ronde des calendriers est encore utilisée par de nombreux groupes des hauts plateaux guatémaltèques. Chez les Aztèques, la fin du cycle calendaire était un moment de panique publique car ils croyaient qu'à la fin d'un cycle donné, les dieux pouvaient détruire le monde. Tous les 52 ans, les Indiens observaient attentivement les quatre côtés du ciel. Tous les 52 ans, ils attendaient anxieusement le retour des dieux.

À la fin du cycle calendaire de 52 ans, les rituels de la cérémonie du feu nouveau étaient effectués. Leur but n'était autre que de renouveler le soleil et d'assurer un autre cycle de 52 ans. Les cérémonies du Feu Nouveau n'étaient pas limitées aux Aztèques. En fait, il s'agissait d'un rituel ancien et très répandu. Les derniers rituels de la cérémonie du Nouveau Feu sous la domination aztèque ont probablement eu lieu du 23 janvier au 4 février 1507 (12 ans avant l'arrivée des Espagnols). Le dernier jour de la ronde calendaire actuelle sera le 27 septembre 2026.^(ref.)

Les Amérindiens croyaient qu'avant la fin de chaque cycle de 52 ans, les dieux pouvaient revenir sur Terre pour la détruire. Une croyance si insensée qu'il est difficile de trouver quelque chose de semblable. Et s'il est difficile de l'inventer, peut-être y a-t-il une part de vérité après tout ? Nous ne le saurons pas tant que nous ne l'aurons pas vérifié par nous-mêmes. Les dates de fin des 13 derniers cycles sont les suivantes :

2026, 27 sept.
1974, 10 oct.
1922, 23 oct.
1870, 4 nov.
1818, 17 nov.
1766, 29 nov.
1714, 12 déc.
1662, 24 déc.
1611, 6 janv.
1559, 19 janv.
1507, 1 fév.
1455, 13 fév.
1403, 26 fév.
1351, 10 mar.

Examinons les années de fin de cycle énumérées ci-dessus. Associez-vous l'une d'entre elles à une catastrophe ? Je pense que vous devriez en associer au moins une.

La plus grande pandémie

La plus grande catastrophe de l'histoire de l'humanité a été la peste noire, c'est-à-dire la pandémie de peste, qui a tué 75 à 200 millions de personnes. Les dates de début et de fin de la peste ne sont pas clairement définies, mais sa plus grande intensité se situe entre 1347 et 1351. C'est juste avant la fin du cycle de 52 ans ! Intéressant, n'est-ce pas ? Ce cycle était connu des Mayas et des Aztèques bien avant que la peste n'éclate en Europe, et pourtant, ils ont réussi à toucher le jackpot. Peut-être n'est-ce qu'une coïncidence...

L'épidémie n'était qu'un des nombreux problèmes auxquels les gens ont dû faire face au cours de ces années. Pendant la peste, il y a également eu de forts tremblements de terre. Par exemple, le 25 janvier 1348, le tremblement de terre centré sur le Frioul (Italie du Nord) a été ressenti dans toute l'Europe. Les esprits contemporains ont établi un lien entre ce tremblement de terre et la peste noire, alimentant la crainte que l'apocalypse biblique soit arrivée. Il y eut encore d'autres tremblements de terre à cette époque. En janvier 1349, un autre puissant tremblement de terre a secoué la péninsule des Apennins. En mars de la même année, un tremblement de terre a également eu lieu en Angleterre, et en septembre dans ce qui est aujourd'hui l'Italie. Ce dernier a entraîné de graves dommages au Colisée romain. Les récits des chroniqueurs, que je décrirai plus en détail dans le chapitre sur la peste noire, racontent que la série de calamités a commencé par un grand cataclysme en Inde en septembre 1347. Ainsi, la période la plus turbulente a commencé environ 3,5 ans avant la fin du cycle calendaire et s'est terminée 2 ans plus tard, c'est-à-dire environ 1,5 an avant sa fin.

Est-ce une simple coïncidence que la peste se soit produite au cours de ces années, ou les Aztèques possédaient-ils des connaissances secrètes que nous n'avons pas ? Pour le savoir, nous devons examiner d'autres grands cataclysmes. S'il est vrai que les dieux essaient de détruire la terre tous les 52 ans, on devrait pouvoir retrouver des traces de ces destructions dans l'histoire. Voyons si un autre grand cataclysme historique s'est produit juste avant la fin du cycle de 52 ans. La probabilité qu'une catastrophe particulière se produise juste dans cette période par hasard, est minime. La probabilité qu'elle se produise la même année du cycle est aussi faible que 1 sur 52 (2%). Nous allons donc rapidement vérifier si la coïncidence de la peste avec le calendrier maya est un simple accident ou s'il s'agit de quelque chose de plus que cela.

Le plus grand tremblement de terre

Vérifions donc en quelle année s'est produit le plus grand tremblement de terre, c'est-à-dire celui qui a fait le plus grand nombre de victimes. Il s'avère que le tremblement de terre record a eu lieu au 16e siècle dans la province de Shaanxi (Chine). Pas moins de 830 000 personnes sont alors mortes ! Ce fut un massacre total, et il faut se rappeler qu'il s'est produit à une époque où il y avait plus d'une douzaine de fois moins de personnes dans le monde qu'aujourd'hui. Les pertes par rapport à la population mondiale étaient aussi importantes que si 13,6 millions de personnes étaient mortes aujourd'hui ! Cette catastrophe s'est produite exactement le 2 février 1556, c'est-à-dire 3 ans avant la fin du cycle du calendrier ! La probabilité que le plus grand tremblement de terre se produise par hasard la même année avant la fin du cycle que la plus grande pandémie était très faible. Et pourtant, par miracle, cela s'est produit ! Les choses commencent à devenir vraiment intéressantes...

La plus forte éruption volcanique

Voyons maintenant d'autres types de cataclysmes. Que pensez-vous des éruptions volcaniques ? La puissance des éruptions volcaniques est mesurée par l'indice d'explosivité volcanique (VEI) - un système de classification qui s'apparente à l'échelle de magnitude des séismes.

L'échelle va de 0 à 8, chaque degré VEI successif étant 10 fois supérieur au précédent. "0" est l'explosion la plus faible, presque imperceptible. Et "8" est une explosion "méga-colossale" qui pourrait modifier le climat sur toute la Terre et même entraîner une extinction massive des espèces. L'éruption la plus récente du plus haut degré s'est produite il y a environ 26,5 mille ans. Bien entendu, il n'est pas possible de déterminer son année exacte. Par conséquent, nous ne considérerons que les éruptions dont l'année exacte est connue.

La plus puissante éruption de ce type a été celle du volcan indonésien Tambora, qui s'est produite il y a environ deux cents ans. Ce fut non seulement la plus forte éruption, mais aussi la plus tragique. On estime que 100 000 personnes ont péri à cause des retombées pyroclastiques ou de la famine et des maladies qui ont suivi. La puissance de l'éruption a été évaluée à VEI-7 (super-colossal). L'explosion a été si forte qu'elle a été entendue à plus de 2000 km de distance. Il s'agit probablement de la plus forte éruption de ces derniers milliers d'années ! L'éruption du Tambora a éjecté des milliers de tonnes d'aérosols (composés gazeux sulfurés) dans la haute atmosphère (stratosphère). Les gaz de haut niveau reflétant la lumière du soleil, ont provoqué un refroidissement généralisé connu sous le nom d'hiver volcanique, avec de fortes pluies, des chutes de neige en juin et juillet dans l'hémisphère nord, une perte généralisée des récoltes, puis la famine. Pour cette raison, l'année qui a suivi l'éruption est connue comme l'année sans été.

Le volcan Tambora est entré en éruption le 10 avril 1815. C'était 3 ans et 7 mois avant la fin du cycle de 52 ans ! Encore un coup dans le mille ! Je promets de ne plus sous-estimer les dieux aztèques. Maintenant je commence à les craindre...

La probabilité de coïncidence

Réfléchissons calmement à ce qui se passe réellement ici. Depuis des temps immémoriaux, les Amérindiens marquaient soigneusement les cycles de 52 ans, croyant qu'à un moment donné avant la fin du cycle, les dieux pourraient devenir fous et détruire la Terre. Nous savons que toutes les cultures anciennes avaient des croyances étranges, mais il se trouve que les dates des catastrophes historiques confirment en quelque sorte les croyances des anciens Américains. Les trois grandes catastrophes se sont produites la même année du cycle de 52 ans !

Calculons maintenant la probabilité que ce ne soit qu'une coïncidence. Le cycle dure 52 ans. La probabilité que la pire pandémie survienne juste avant la fin du cycle dépend du nombre d'années du cycle qui sont considérées comme la fin du cycle. Supposons qu'il s'agisse des 5 dernières années. Dans ce cas, la probabilité qu'elle se produise est de 5 sur 52 (10 %). Et la probabilité que le plus grand séisme se produise la même année du cycle est de 1 sur 52 (2%). Mais comme la série de cataclysmes pendant la peste noire a duré 2 ans, nous devons supposer que la période des cataclysmes dure également 2 ans. Selon ces estimations plus prudentes, la probabilité de toucher la période des cataclysmes est de 2 sur 52 (4%). Continuons maintenant à compter. La probabilité que la plus grande éruption volcanique se produise également pendant cette période de 2 ans avant la fin du cycle est à nouveau de 2 sur 52 (4%). Par conséquent, la probabilité que les trois événements se produisent par hasard pendant cette période est le produit de toutes les probabilités. Elle est donc égale à (5/52) x (2/52) x (2/52), soit 1 sur 7030 ! - C'est la probabilité que les trois catastrophes se soient produites par hasard au cours de cette période. Il ne peut donc s'agir d'une coïncidence ! Les Aztèques avaient raison ! Les plus grands cataclysmes se produisent en effet tous les 52 ans !

La tornade la plus meurtrière

La même année du cycle, trois événements des plus tragiques se sont produits : une peste, un tremblement de terre et une éruption volcanique. Quelles autres idées pour tuer les gens les dieux aztèques ont-ils trouvées ? Peut-être une tornade ? Je pense que cela ne ferait pas de mal de vérifier.

Quant aux tornades, les quatre plus tragiques se sont produites au XXe siècle. Ce n'est pas surprenant, car à cette époque, il y avait déjà des milliards de personnes dans le monde, et il était donc plus facile de faire un grand nombre de victimes. Les tornades plus anciennes n'ont aucune chance de figurer en tête de ce classement. Aucune de ces tornades modernes ne s'est produite en fin de cycle. Mais je pense qu'il serait plus significatif d'examiner le nombre de victimes de tornades par rapport à la population mondiale l'année du cataclysme.

La tornade la plus meurtrière par rapport à la population mondiale est celle qui a frappé de plein fouet le Grand port de Malte au XVIe siècle.^(ref.) Elle a commencé comme une trombe d'eau, coulant quatre galères et tuant plus de 600 personnes. Il existe plusieurs dates pour ce cataclysme : de 1551 à 1556. J'ai soigneusement vérifié les sources de ces dates et j'ai constaté que la date la plus fiable pour cet événement est celle qui figure dans le livre „Histoire de Malte” de l'année 1840.^{(ref., ref.)} Il s'agit du 23 septembre 1555. Cette grande tornade est donc apparue 3 ans et 4 mois avant la fin du cycle ! C'est un autre cataclysme associé au cycle de 52 ans des cataclysmes. La probabilité que tout ceci soit une coïncidence, selon mes calculs, tombe à 1 sur 183 000.

Il est intéressant de noter que le même mois, alors que la tornade faisait rage à Malte, un fort tremblement de terre s'est produit au Cachemire, qui a également tué 600 personnes.^(ref.) Lors de ce séisme, les mouvements de la croûte terrestre étaient si importants que deux villages auraient été déplacés de l'autre côté de la rivière. Notons également que ces deux cataclysmes se sont produits seulement 4 mois avant le plus grand tremblement de terre (celui de Shaanxi en 1556). Les dieux ont dû être extrêmement en colère à ce moment-là.

Des années de cataclysmes

La série de tremblements de terre pendant la peste noire a duré du milieu de la 49e année du cycle au milieu de la 51e année du cycle de 52 ans. Je pense que cette période d'environ 2 ans de chaque cycle est caractérisée par un risque sensiblement accru de catastrophes de différents types. La plus grande intensité des catastrophes naturelles se produit au milieu de cette période, c'est-à-dire à la 50e année du cycle. Dans les cycles précédents, le milieu de la période des cataclysmes se situait dans les années suivantes :

1348 - 1400 - 1452 - 1504 - 1556 - 1608 - 1660 - 1712 - 1764 - 1816 - 1868 - 1920 - 1972 - 2024

Il vaut la peine de déplacer ces chiffres dans la barre d'adresse du navigateur, car nous les consulterons de temps en temps. Nous vérifierons si d'autres cataclysmes majeurs se sont alignés sur ce cycle.

Éruptions volcaniques

Revenons maintenant aux volcans. Nous connaissons déjà l'éruption du volcan Tambora, mais vérifions tout de même si d'autres éruptions majeures ont également eu lieu pendant la période de 2 ans des cataclysmes. J'ai préparé un tableau qui montre toutes les éruptions volcaniques d'une magnitude de VEI-7, depuis le 14ème siècle. La liste est courte. En dehors du Tambora, il n'y a eu que deux éruptions aussi puissantes durant cette période.

1465

En deuxième position, on trouve la mystérieuse éruption volcanique de 1465. Des scientifiques qui étudient les glaciers ont découvert que la couche glaciaire déposée en 1465 contient des sédiments volcaniques en grande quantité. Ils en déduisent qu'il a dû y avoir une éruption majeure à cette époque. Cependant, les volcanologues n'ont pas été en mesure de trouver le volcan qui est entré en éruption à cette époque.

1452 - 1453

En troisième position, on trouve l'éruption du volcan Kuwae, qui a éjecté 108 km³ de lave et de cendres dans l'air. L'éruption majeure du volcan Kuwae à Vanuatu, dans le Pacifique Sud, a ensuite entraîné un refroidissement global. L'éruption a libéré plus de sulfate que tout autre événement au cours des 700 dernières années. Les carottes de glace montrent que le volcan est entré en éruption fin 1452 ou début 1453. Il est possible que l'éruption se soit poursuivie pendant plusieurs mois, au tournant de ces années. Cette éruption s'est produite exactement à l'époque des cataclysmes ! Nous avons donc une confirmation supplémentaire de la théorie selon laquelle les grands cataclysmes se produisent de manière cyclique. Et ce n'est pas tout...

Tremblements de terre

Revenons aux tremblements de terre. J'ai soigneusement dressé une liste des plus tragiques cataclysmes de ce type. J'ai pris en compte les séismes des 1000 dernières années, car les dates des événements de cette période peuvent être considérées comme fiables. Dans le tableau, j'ai répertorié tous les séismes qui ont fait au moins 200 000 morts. Pour des raisons de clarté, j'aimerais ajouter que la liste ne comprend pas les tremblements de terre pour lesquels le nombre de morts dépasse 200 000 selon certaines données, mais après un examen attentif, ces chiffres s'avèrent être surestimés. Il s'agit notamment des événements suivants Le tremblement de terre d'Haïti (2010) - 100 000 à 316 000 victimes (le chiffre le plus élevé provient d'estimations gouvernementales largement accusées d'être délibérément gonflées) ;^(ref.) Tabriz (1780) ;^(ref.) Tabriz (1721) ;^(ref.) Syrie (1202) ;^(ref.) Alep (1138).^(ref.) La colonne de droite indique le nombre de morts par rapport à la population mondiale, c'est-à-dire le nombre de personnes qui mourraient si un séisme similaire se produisait aujourd'hui.

1505

Le séisme de Lo Mustang s'est produit au Népal et a touché le sud de la Chine. Il existe très peu d'informations sur cet événement. On ne sait pas exactement combien de victimes il a fait. Selon des sources contemporaines, environ 30 % de la population népalaise est morte dans le tremblement de terre. Aujourd'hui, cela représenterait 8,6 millions de personnes. Au XVIe siècle, elles devaient être au moins 500 000, ce qui en fait probablement l'un des tremblements de terre les plus meurtriers de l'histoire. Ce tremblement de terre s'est produit en 1505, soit précisément pendant la période de 2 ans des cataclysmes !

1920

Le séisme de Haiyuan, d'une magnitude de 8,6 sur l'échelle de Richter, a provoqué un glissement de terrain dans la province du Gansu (Chine), faisant 273 400 victimes. Plus de 70 000 personnes sont mortes dans le seul comté de Haiyuan, soit 59 % de la population totale du comté. Le tremblement de terre a déclenché le glissement de terrain le plus tragique de l'histoire, faisant plus de 32 500 victimes.^(ref.) Ce tremblement de terre s'est également produit pendant la période des cataclysmes !

1139

Le tremblement de terre de Ganja est l'un des pires événements sismiques de l'histoire. Il a touché l'empire seldjoukide et le royaume de Géorgie (Azerbaïdjan et Géorgie d'aujourd'hui). Les estimations du nombre de morts varient, mais il est d'au moins 230 000. Le cataclysme s'est produit 3 ans et 7 mois avant la fin du cycle calendaire, ce qui correspond à nouveau à la période des cataclysmes !

Les quatre plus grands tremblements de terre se sont produits pendant la période de deux ans des cataclysmes ! Trois d'entre eux étaient également les plus importants par rapport à la population mondiale. Des séismes plus petits se sont produits dans des années complètement aléatoires.

1976

Selon diverses estimations, entre 100 000 et 700 000 personnes ont péri dans le tremblement de terre de Tangshan. Ces estimations les plus élevées ont été largement exagérées. Le Bureau sismologique d'État chinois affirme que 242 419 personnes ont péri dans le séisme, ce qui correspond au chiffre officiel rapporté par l'agence de presse d'État Xinhua. L'Administration chinoise des tremblements de terre attribue également 242 769 décès. Ce tremblement de terre s'est produit à l'époque moderne, avec une population très importante, le nombre de morts est donc élevé. Toutefois, par rapport à la population mondiale, les pertes n'ont pas été aussi importantes que lors des tremblements de terre susmentionnés.

2004

Le tsunami de l'océan Indien est un événement dont la plupart d'entre nous se souviennent. Dans ce cas, ce n'est pas le séisme qui a été la cause directe des décès, mais la grande vague qu'il a déclenchée. Des personnes de 14 pays différents sont mortes, la plupart en Indonésie.

1303

Le très tragique tremblement de terre de Hongdong s'est produit sur le territoire de l'empire mongol (la Chine d'aujourd'hui).

Tempêtes géomagnétiques

Maintenant que nous savons que les cataclysmes sur Terre se produisent par cycles, il convient de vérifier si le cycle des cataclysmes affecte également les événements dans l'espace, tels que les éruptions solaires. Mais d'abord, laissez-moi vous donner quelques informations nécessaires pour comprendre cette question.

Une éruption solaire est une libération soudaine d'une énorme quantité d'énergie par le Soleil, provoquée par une disparition locale du champ magnétique. L'éruption transporte de l'énergie sous forme d'ondes électromagnétiques et de flux de particules (électrons, protons et ions). Pendant les éruptions solaires, une éjection de masse coronale (CME) peut se produire. Il s'agit d'un énorme nuage de plasma projeté par le Soleil dans l'espace interplanétaire. Ces nuages de plasma massifs parcourent la distance entre le Soleil et la Terre en quelques heures ou quelques jours.

Lorsqu'une éjection de masse coronale atteint la Terre, elle provoque des perturbations dans le champ magnétique terrestre, que l'on appelle un orage géomagnétique. Des aurores apparaissent alors dans le ciel près des pôles. Les tempêtes géomagnétiques intenses peuvent endommager les réseaux électriques sur de vastes zones, perturber les communications radio et endommager les satellites.

La fréquence des éruptions solaires et des tempêtes géomagnétiques dépend de la phase d'activité solaire, qui varie de manière cyclique. Les cycles solaires durent environ 11 ans. Parfois un peu plus court, parfois un peu plus long. Le cycle commence par un minimum d'activité solaire, et après environ 3 à 5 ans, il atteint son maximum. Ensuite, l'activité décline pendant environ 6-7 ans jusqu'à ce que le cycle solaire suivant commence. Dans la phase maximale, le Soleil subit une inversion des pôles magnétiques. Cela signifie que le pôle nord magnétique du Soleil s'échange avec le pôle sud. On peut également dire que ce cycle de 11 ans est la moitié du cycle de 22 ans, après lequel les pôles reviennent à leur position initiale.

Aux périodes proches du minimum solaire, l'activité du Soleil est faible. Cela se manifeste par le petit nombre de taches solaires. Pendant le maximum solaire, l'activité solaire est plus forte et les taches sont nombreuses. C'est alors que se produisent un grand nombre d'éruptions solaires et d'éjections de masse coronale. Les éruptions solaires d'une taille donnée sont environ 50 fois plus fréquentes au maximum solaire qu'au minimum.

J'ai trouvé les tempêtes géomagnétiques les plus intenses jamais enregistrées et les ai répertoriées dans le tableau ci-dessous. Vérifions si leur apparition est liée au cycle de 52 ans. Il est intéressant de noter que les listes de tempêtes géomagnétiques majeures incluent parfois des tempêtes telles que celle du Jour de la Bastille (juillet 2000) et les tempêtes solaires d'Halloween (octobre 2003). Cependant, après une inspection minutieuse,^{(ref., ref.)} je constate que ces deux tempêtes n'étaient pas aussi intenses que celles indiquées dans le tableau.

1859

L'événement de Carrington a été par la plupart des mesures la tempête solaire la plus extrême jamais documentée. Les télégraphes auraient électrocuté les opérateurs et provoqué de petits incendies. La tempête était si intense que des aurores boréales étaient visibles même dans les régions tropicales.

1921

La superstorm du chemin de fer de New York a été la tempête géomagnétique la plus intense du 20e siècle. L'aurore la plus éloignée de l'équateur (la plus basse latitude) jamais documentée. L'événement tire son nom de l'interruption des trains dans la ville de New York à la suite d'un incendie dans une tour de contrôle et une station télégraphique. L'incendie a brûlé les fusibles et les appareils électriques. Il a provoqué des coupures totales des communications pendant plusieurs heures. Si la tempête de 1921 se produisait aujourd'hui, de multiples systèmes technologiques subiraient des interférences généralisées, qui seraient assez importantes, avec des effets tels que des pannes d'électricité, des défaillances des télécommunications et même la perte de certains satellites. La plupart des experts considèrent l'événement de 1859 comme la tempête géomagnétique la plus puissante jamais enregistrée. Mais de nouvelles données suggèrent que la tempête de mai 1921 pourrait avoir égalé ou même éclipsé l'événement de Carrington en intensité.^(ref.) Et ce qui est le plus intéressant, c'est que cet orage magnétique s'est produit juste dans la période des cataclysmes attendus !

1730

La tempête solaire de 1730 a été au moins aussi intense que celle de 1989, mais moins intense que celle de Carrington.^(ref.)

1972

La tempête solaire de 1972 a été l'événement de particules solaires le plus extrême selon certaines mesures. Le transit de CME le plus rapide a été enregistré. C'était la tempête géomagnétique la plus dangereuse de l'ère des vols spatiaux. Elle a provoqué de graves perturbations technologiques et la détonation accidentelle de nombreuses mines marines à déclenchement magnétique.^(ref.) Cette tempête s'est également produite l'année correspondant au cycle de 52 ans des cataclysmes !

1989

La panne d'électricité de 1989 au Québec a été, à certains égards, la tempête la plus extrême de l'ère des vols spatiaux. Elle a mis hors service le réseau électrique de la province de Québec (Canada).

Sur les cinq plus grandes tempêtes géomagnétiques enregistrées, trois se sont produites très près du maximum de l'activité solaire. Les tempêtes de 1859 et 1989 se sont produites quelques mois seulement avant le maximum solaire. La tempête de 1730 s'est également produite près du moment de la plus grande activité, c'est-à-dire 1 à 2 ans après le maximum (les données exactes de cette période ne sont pas disponibles). Nous pouvons constater que la chronologie de ces trois tempêtes correspond au cycle solaire bien connu de 11 ans.

En revanche, les deux autres tempêtes se sont produites pendant des périodes de faible activité solaire, longtemps après le point de maximum solaire, à un moment plus proche du minimum. Ces deux tempêtes n'étaient pas du tout associées au cycle solaire de 11 ans. Et ce qui est intéressant, c'est que les deux tempêtes se sont produites juste avant la fin du cycle de 52 ans connu des Amérindiens ! Il semble que le pouvoir de leurs dieux s'étende bien au-delà de la Terre et puisse également provoquer de grandes éruptions sur le Soleil !

Météore

Il convient de mentionner ici un phénomène inhabituel qui s'est produit le 10 août 1972, c'est-à-dire pendant la grande tempête géomagnétique. Ce jour-là, un météore est apparu dans le ciel, qui n'est pas tombé sur la Terre, mais est reparti dans l'espace. Il s'agit d'un phénomène très rare, qui n'a été observé que quelques fois jusqu'à présent. Mesurant entre 3 et 14 mètres, la boule de feu est passée à 57 km de la surface de la Terre. Elle est entrée dans l'atmosphère terrestre à une vitesse de 15 km/s au-dessus de l'Utah (États-Unis), puis s'est dirigée vers le nord avant de sortir de l'atmosphère au-dessus de l'Alberta (Canada).

Je pense que ce phénomène peut avoir un rapport avec le magnétisme. L'incident s'est produit pendant une tempête géomagnétique. De plus, le météore a rebondi dans l'atmosphère sur le territoire canadien, juste à proximité du pôle nord magnétique de la Terre, là où le champ magnétique de la Terre est le plus fort. Il est possible que le météore ait été magnétisé et ait été repoussé par le champ magnétique de la Terre.

Chronologie des cataclysmes

Vérifions maintenant un par un ce qui s'est passé dans chaque période de cataclysmes. Une fois encore, je donne les années où l'on s'attend à la plus grande gravité des catastrophes :
1348 - 1400 - 1452 - 1504 - 1556 - 1608 - 1660 - 1712 - 1764 - 1816 - 1868 - 1920 - 1972 - 2024
Il s'avère que la plupart de ces années sont associées à une grande catastrophe.

1347 - 1351	La pandémie de peste noire tue 75 à 200 millions de personnes. La plus grande intensité de l'épidémie a eu lieu en 1348.
1348	Le 25 janvier. Le grand tremblement de terre du Frioul (Italie du Nord) fait plus de 40 000 victimes.
1452 - 1453	Une éruption de l'ampleur du VEI-7 du volcan Kuwae au Vanuatu libère plus de sulfate que tout autre événement au cours des 700 dernières années.
1505	Le 6 juin. Le tremblement de terre de Lo Mustang tue environ 30 % de la population népalaise. Il s'agit probablement du deuxième tremblement de terre le plus meurtrier de l'histoire.
1555	Le 23 septembre. La tornade de Grand Harbor de Malte tue au moins 600 personnes. C'est la tornade la plus meurtrière en termes de population mondiale. Le même mois, la terre a tremblé au Cachemire.
1556	Le 2 février. Le tremblement de terre le plus meurtrier de l'histoire se produit avec l'épicentre dans la province du Shaanxi (Chine). 830 000 personnes sont tuées.
1815	Le 10 avril. L'éruption du volcan Tambora (Indonésie). Peut-être l'éruption volcanique la plus puissante des derniers millénaires et la plus tragique de l'histoire (environ 100 000 victimes). Elle a provoqué l'hiver volcanique de 1816 (l'année dite sans été).
1868	Le 30 janvier. Une grosse météorite est tombée près de Pułtusk (Pologne).(ref.) Ce phénomène était visible depuis une grande partie de l'Europe : de l'Estonie à la Hongrie et de l'Allemagne à la Biélorussie. Le météoroïde a explosé dans l'atmosphère terrestre, se brisant en pas moins de 70 000 petits morceaux. La masse totale des fragments retrouvés est de 9 tonnes, et à cet égard, il s'agit de la deuxième plus grande chute de météorite enregistrée (après Sikhote-Alin en 1947 - 23 tonnes).(ref.) La météorite Pułtusk appartient aux chondrites communes, qui ont une forte teneur en fer. Les scientifiques ont déterminé qu'elle provenait de la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter.
1868	13 août. Le séisme d' Arica secoue le sud du Pérou avec une intensité Mercalli maximale de XI (Extrême), provoquant un tsunami destructeur de 16 mètres de haut qui frappe Hawaï et la Nouvelle-Zélande. Les estimations du nombre de morts varient fortement, de 25 000 à 70 000.(ref.) Voir l'image en taille réelle : 2472 x 1771px
1920	Le tremblement de terre de Haiyuan en Chine provoque un glissement de terrain ; 273 400 personnes meurent. C'est le troisième tremblement de terre le plus tragique de l'histoire et aussi le glissement de terrain le plus tragique de l'histoire.(ref.)
1921	Du 13 au 15 mai. La tempête géomagnétique la plus intense du 20e siècle.
1972	Du 2 au 11 août. Une énorme tempête géomagnétique (l'une des plus importantes jamais enregistrées).
1972	Le 10 août. Un grand météore apparaît dans le ciel.
2023-2025	? ??

Résumé

La plupart des grands cataclysmes se sont produits sur une période de 2 ans, juste avant la fin du cycle de 52 ans. C'est au cours de cette courte période que se sont produits :
- la plus grande pandémie de l'histoire
- les quatre plus grands tremblements de terre
- deux des trois plus puissantes éruptions volcaniques
- les deux grandes tempêtes géomagnétiques qui se sont produites après le maximum de l'activité solaire
- la tornade la plus meurtrière

La probabilité que toutes ces catastrophes coïncident uniquement par hasard au cours de cette période est d'une sur plusieurs millions. C'est fondamentalement impossible. Nous pouvons être sûrs que les plus grands cataclysmes se produisent de manière cyclique. Il convient de noter que la cyclicité ne s'applique pas aux petits cataclysmes.

Pendant la période des cataclysmes, de grands météores sont également apparus plus fréquemment que d'habitude. L'un d'eux touchait l'atmosphère et s'envolait dans l'espace à la recherche d'autres aventures, l'autre explosait dans l'atmosphère et se brisait en dizaines de milliers de morceaux.

L'événement le plus précoce par rapport au cycle de 52 ans est l'éruption du volcan Tambora (1815), qui s'est produite 3 ans et 7 mois avant la fin du cycle. Le plus tardif a été la super tempête du chemin de fer de New York (1921), qui s'est produite 1 an et 5 mois avant la fin du cycle. Les Amérindiens ont attendu cette année et demie pour être sûrs, avant de célébrer le début du temps sûr. Nous pouvons donc conclure que la période des catastrophes naturelles dure environ 2 ans et 2 mois.

La peste noire a été une catastrophe du même cycle, mais à une échelle beaucoup plus grande. Une partie importante de l'humanité s'est alors éteinte. L'épidémie a été accompagnée d'une série de catastrophes naturelles. La première s'est produite 3 ans et 6 mois avant la fin du cycle, et la dernière - 1 an et 6 mois avant la fin. Cela signifie que le moment où la série de cataclysmes s'est produite coïncide très exactement avec la période des cataclysmes.

Les Mayas avaient une astronomie bien développée et étaient depuis longtemps conscients de l'existence du cycle cataclysmique. Cependant, l'astronomie moderne est sans doute encore plus développée. Rien ne peut rester caché aux scientifiques d'aujourd'hui. Par conséquent, le secret des cataclysmes cycliques leur est certainement bien connu. La différence entre les deux civilisations est que l'élite amérindienne partageait ses connaissances avec la société, alors que chez nous, les connaissances précieuses ne sont disponibles que pour les dirigeants. Les gens ordinaires ne connaissent que ce dont ils ont besoin pour travailler efficacement et payer leurs impôts. La connaissance des cataclysmes cycliques nous est cachée.

La planète X ?

S'il existe un cycle de cataclysmes, il doit aussi y avoir une cause à ce cycle. Des phénomènes tels que les éruptions solaires et les chutes de météorites suggèrent que les causes du cycle doivent être recherchées en dehors de la Terre. La source cosmique du cycle est également indiquée par sa régularité inhabituelle, qui ne se retrouve probablement que dans l'espace - les planètes orbitent autour du Soleil selon des cycles réguliers. Ainsi, il doit y avoir quelque chose dans le cosmos qui apparaît et interagit régulièrement avec le Soleil et la Terre Les Indiens d'Amérique croyaient que les dieux étaient responsables de l'apparition des cataclysmes. Cependant, dans les temps anciens, les dieux étaient identifiés aux planètes. Par exemple, dans la mythologie grecque, le plus important des dieux était Zeus. Son homologue dans la mythologie romaine était le dieu Jupiter. Les deux dieux étaient identifiés à la plus grande planète - Jupiter. Par conséquent, je pense que l'on peut supposer que les Indiens faisaient référence aux planètes lorsqu'ils parlaient de dieux causant des cataclysmes.

Certaines théories catastrophistes supposent l'existence d'une autre planète inconnue, la planète X, qui est censée tourner autour du Soleil sur une orbite très allongée. En supposant qu'une telle planète existe réellement, on peut avancer la thèse que tous les 52 ans, elle s'approche du centre du système solaire. Lorsqu'un corps céleste de grande masse s'approche de la Terre, il commence à affecter notre planète par sa gravité, provoquant des cataclysmes. Une grande force d'attraction agit sur les plaques tectoniques et les fait se déplacer. Cela pourrait expliquer l'apparition si fréquente de tremblements de terre pendant les périodes de cataclysmes. Les éruptions volcaniques sont étroitement liées aux tremblements de terre. Ces deux phénomènes se produisent le plus souvent à la jonction des plaques tectoniques. L'augmentation de la pression dans les chambres magmatiques, causée par l'attraction de la planète X, pourrait certainement déclencher une éruption volcanique.

La planète X n'affecte pas seulement la Terre, mais l'ensemble du système solaire. Par son influence sur le Soleil, elle provoque en quelque sorte des éruptions solaires. La planète X attire également des objets plus petits en orbite autour du Soleil, comme les météoroïdes et les astéroïdes. Des millions de roches de différentes tailles orbitent dans la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter. C'est de là que provient la météorite Pułtusk. Normalement, les astéroïdes gravitent calmement autour du Soleil, mais lorsque la planète X apparaît à proximité, elle commence à les attirer. Certains météoroïdes sont délogés de leur trajectoire et volent dans différentes directions à travers le système solaire. Certains d'entre eux frappent la Terre. Cela expliquerait les fréquentes chutes de météorites pendant la période des cataclysmes.

La planète X interagit avec la Terre et le système solaire de manière cyclique, tous les 52 ans. Son impact dure à chaque fois environ 2 ans. C'est de là que viennent les périodes de 2 ans des cataclysmes. Cette théorie est très imparfaite et incomplète, mais pour le premier chapitre, elle devrait être suffisante. Plus tard, je reviendrai sur cette question et j'essaierai d'étudier en profondeur la cause des catastrophes cycliques.